Un long chemin

Un long chemin parcouru, que Vincent Delaroux poursuit encore…
Non sans se rappeler ceux qui l’ont accompagné...



Une conversation pour clôturer la belle aventure de ce site « Vincent Delaroux, vu par… »

Béatrice Blouet : Tout au long de nos entretiens vous avez évoqué les personnes auxquelles, je vous cite : « je dois mon parcours »
Vincent Delaroux : En effet, j’ai réalisé ce que j’ai accompli, en grande partie, grâce à mon entourage. A commencer par mes parents, Henri et Madeleine Delaroux, des personnes rigoureuses, justes, travailleurs acharnés qui ont élevé mes sœurs, mon frère et moi dans la droiture et le goût de l’effort. Des valeurs essentielles et fondamentales que nous avons souhaité, avec mon épouse, transmettre à nos enfants.

Béatrice Blouet : Votre épouse, qui a joué un rôle important à vos côtés…
Vincent Delaroux : Nicole, m’a sans cesse apporté un soutien inconditionnel ! Je lui dois beaucoup ! Avec courage et ténacité, elle a su faire grandir nos enfants en menant « l’entreprise de la famille » avec tact et autorité. Mes engagements, mes absences, ma vie professionnelle n’ont été possibles que parce que mon épouse veillait à l’équilibre familial. Sans elle, je n’aurais pas accompli tout cela...
Toujours complice, lorsque j’ai été Député, Nicole me répétait régulièrement : « Vous, les politiques, vous n’avez plus les pieds sur terre ! ». Et je pouvais compter sur elle pour me ramener, avec bienveillance, à la réalité ! C’est également, à cette époque, qu’elle a pris les rênes de l’entreprise familiale, en devenant Directeur Général, fonction que je ne voulais plus assurer, du fait de mon mandat politique. En effet, j'ai toujours estimé, qu’exercer une activité économique  n’était pas très compatible avec un engagement parlementaire !
Nous sommes tous les deux très complémentaires et notre union a fait notre force.

Béatrice Blouet : Vous  parlez souvent de complémentarité et, ce qui me frappe dans votre parcours, c’est la grande variété de personnalités rencontrées…
Vincent Delaroux : Ah oui ! C’est un peu mon leitmotiv : « On s’en sort toujours mieux quand on sait s’entourer de personnalités différentes ». Il suffit de se réunir, de mettre en commun nos idées et nos compétences réciproques pour progresser ! Personnellement j’ai souvent travaillé avec des personnes plus instruites que moi, plus compétentes dans leurs domaines respectifs ! Par exemple, à la  Fédération Nationale du Bricolage, la majorité des membres de mon Conseil d'administration, directeurs généraux de grandes sociétés, sortait, pour la plupart, des Grandes Écoles, mais nous avons toujours parfaitement  collaboré ! 

Béatrice Blouet : Pouvez-vous m’en dire plus sur votre scolarité ?
Vincent Delaroux : Mes débuts ont été chaotiques à cause de la guerre ! J’ai, en effet effectué une première rentrée à Saint-Félix à Nantes. Mais au bout de de quelques jours seulement, ma classe a été fermée… Nous nous sommes repliés à Saint-Mars-du-Désert. J’ai effectué une deuxième rentrée scolaire, et peu de temps après, les Allemands ont atteint ce village, me privant encore une fois de l'école… Finalement, j'ai commencé ma scolarité de façon « régulière », à l’âge 7 ans, je souris un peu quand j'entends qu'il est indispensable de prendre en charge les enfants dès 2 ans pour réussir leur éducation ! Au Loquidy, j'ai fait des études primaires et secondaires. Là, les frères et enseignants nous apportaient bien sûr, les connaissances nécessaires mais surtout les comportements humains fondamentaux. Un Directeur de l’époque nous répétait sans cesse : « Je ne vous demande pas d’être le meilleur, mais de toujours faire mieux ». J’ai fait mien ce conseil, dans mes diverses activités. 

Béatrice Blouet : Avez-vous parfois rencontré des difficultés du fait de ne pas avoir fait de longues études ?
Vincent Delaroux : Pas véritablement, néanmoins, le fait de ne pas avoir fait d’études oblige à travailler beaucoup plus. Je l’ai souvent constaté, je maniais moins bien les concepts abstraits. Mais j’ai toujours cherché à compenser par la formation continue, m’inscrivant à de nombreux cycles de perfectionnement. Dès qu’une formation m’intéressait, j’y participais. Par exemple, pendant mon service militaire, en Algérie, le soir, je suivais des cours de comptabilité pour me perfectionner.
Finalement, j’ai passé ma vie à compléter mes connaissances ! De toute façon, je n’ai jamais aimé ceux qui croient tout savoir ! Nous avons tellement à apprendre des uns et des autres…

Béatrice Blouet : D’où vos engagements et vos responsabilités très variés ?
Vincent Delaroux : En réalité, mon parcours est assez homogène… Dès lors que j’avais goûté à la Jeune Chambre Économique, à l’action, au plaisir de servir, je n’ai plus jamais cessé ! Je ne vais pas re-raconter mon parcours, le site est suffisamment  complet, mais la Jeune Chambre Économique a été un formidable tremplin. (cf onglet associatif/promo piétons). Très jeune, j’ai été amené à prendre des responsabilités, à porter des projets d’envergure. Nous avions, les membres de la Jeune Chambre Économique et moi, l’innocence de la jeunesse : nous ne redoutions rien. S’il fallait aller rencontrer un ministre, un maire un Préfet, que sais-je encore, nous y allions, nous enfoncions les portes, convaincus du bien-fondé de nos actions ! Je recommande à tous les jeunes actifs de s’engager dans de telles organisations ! 

Béatrice Blouet : A ce propos, quels seraient les conseils que vous souhaiteriez transmettre à vos enfants, petits-enfants et à la jeune génération au sens large ?
Vincent Delaroux : Oh, des conseils à la jeune génération, je n’ai pas la prétention de pouvoir en donner… Avec mon épouse, nous avons voulu transmettre à nos enfants le goût du travail, des responsabilités, les valeurs de respect, d’ouverture nécessaires, à notre sens, à tout humain. Il faut savoir, ensuite, s’effacer pour les laisser prendre leur envol.
Nos petits-enfants nous apportent également de grandes satisfactions. Ils sont à l’initiative de ce site car ils ignoraient presque tout des activités professionnelles, extra-professionnelles et politiques de leur grand-père.
A tous, je souhaite d’être aussi comblé que je l’ai été (et que je le suis encore !), de s’épanouir pleinement dans leurs vies…
Quant à moi, je reste toujours prêt à relever des défis, à défendre des enjeux et mener les combats auxquels je crois !

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